J’ai défendu ce jour ma proposition de loi contre la désertification médicale et pour la prévention, en séance à l’Assemblée nationale.
Une fois encore, malgré le soutien des députés de gauche et de nombreux députés centristes, la majorité parlementaire a choisi de repousser un texte qui apporte des solutions nouvelles face aux difficultés de la désertification médicale.
La régulation de l’installation, qui existe pour les pharmaciens et d’autres professions de santé, qui permettrait de limiter les concentrations médicales dans certains territoires, via le principe du conventionnement sélectif, a été repoussée.
Ni les propositions relatives à la place des usagers dans les politiques de soins, ni les mesures en faveur d’une médecine de prévention, ou de lutte contre les dépassements d’honoraires excessifs, n’ont trouvé grâce aux yeux de la majorité.
On ne peut pas faire face à l’urgence territoriale et sociale en restant sur les réponses d’hier, qui n’ont pas produit de résultats.
Je regrette le conservatisme de la majorité. Alors que les inégalités se creusent entre les Français, la majorité est plus attentive à la voix de certaines corporations qu’à celle des territoires qui souffrent.
Sur le vif
Ateliers Citoyens #saison3 : bientôt la conclusion des travaux
Guillaume Garot a poursuivi la démarche des Ateliers Citoyens en Mayenne en 2020. Le principe : associer les citoyens aux enjeux politiques de notre pays et à l’élaboration de la loi.
Après une 1ère édition en 2018 sur l’Alimentation, une 2ème sur la santé en 2019, les ateliers 2020 ont porté sur le thème de la Dépendance.
Politique du grand âge, maintien à domicile, accueil en EHPAD : chacun est, a été, ou sera confronté à la dépendance dans son entourage.
L’enjeu est de taille. D’ici à 2050, notre pays comptera près de 5 millions de personnes de 85 ans et plus, contre 1,5 millions actuellement.
Après plusieurs rencontres en 2020, et malgré une organisation perturbée par le contexte sanitaire Covid, une séance conclusive - à distance - est organisée ce 4 février 2021.
Elle permettra de tirer le bilan des premières propositions formulées, que Guillaume Garot portera dans le cadre de l'examen du projet de loi Grand âge, initialement annoncé par le Gouvernement pour 2020, et repoussé depuis.