A l’occasion de la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, j’ai annoncé une proposition de loi « pour une nouvelle étape contre le gaspillage alimentaire ».

De nombreux progrès ont été faits depuis ma loi de 2016, mais si nous voulons atteindre les objectifs fixés pour 2030 par la France et l’Union européenne, nous devons accélérer.

Il faut placer le consommateur au cœur de ce combat. Je propose d’abord de faire de la lutte contre le gaspillage alimentaire une « Grande cause nationale », ensuite de rendre obligatoire l’éducation à l’alimentation sur le temps scolaire, et enfin de supprimer les dates et la mention « à consommer de préférence avant le… » sur certains produits comme les pâtes, le riz ou les céréales.

L’autre enjeu, c’est de réussir à mieux mesurer la réalité du gaspillage, et de mieux contrôler l’application de la loi, en particulier la qualité des dons des entreprises aux associations.

La loi dont j’étais rapporteur en 2016 a été votée à l’unanimité. Face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux que pose le gaspillage alimentaire, je souhaite que nous puissions accélérer, pour que les familles retrouvent du pouvoir d’achat et pour ne pas épuiser inutilement les ressources de la planète.