Mercredi 16 Juillet 2025Économie / Social Débats
Budget 2026 : des annonces marquées par l’injustice
La dette de la France, passée de 2210 milliards € en 2017 à 3300 milliards € en 2025, après 8 années de présidence d’Emmanuel Macron, est un fardeau qui met en péril notre souveraineté face aux marchés financiers.
La situation financière du pays appelle donc des mesures indispensables de redressement.
Mais rien ne sera efficace sans un partage équitable de l’effort. Or les mesures annoncées par le Premier ministre sont marquées par l’injustice.
Il est demandé aux ouvriers et employés de travailler plus sans gagner plus, avec 2 jours fériés en moins. Il est demandé aux malades de payer plus, avec le doublement des franchises médicales, comme s’ils étaient « responsables » des médicaments qu’on leur prescrit. Il est demandé aux retraités modestes, aux fonctionnaires, et à ceux qui n’ont que les minima sociaux pour vivre, de passer un nouveau cran de leur ceinture déjà très serrée, alors que la pauvreté progresse à grands pas dans notre pays.
Mais à l’inverse, le flou est total sur la contribution demandée aux plus hauts revenus et aux gros patrimoines. Un Impôt de Solidarité sur la Fortune concernant 200 000 contribuables serait pourtant plus juste, et rapporterait autant (4,5 milliards €), que d’imposer à 30 millions d’actifs de travailler deux jours supplémentaires. Mais le soi-disant « courage » du gouvernement s’arrête à la porte des plus fortunés !
Le risque de ce plan est de manquer sa cible, et de freiner une croissance déjà très fragile. Le risque récessif est réel, tant il pèsera sur la consommation populaire.
Le débat devra s’engager avec les députés, pour des mesures équilibrées, économiquement efficaces et socialement justes : député socialiste, ce sera ma seule boussole, pour protéger les Français modestes et financer les priorités de notre pays, pour la santé, l’éducation, l’adaptation au climat et la défense.