Déserts médicaux : des avancées utiles obtenues par le groupe de travail transpartisan

Lundi 18 décembre, le Parlement a adopté définitivement la proposition de loi « Valletoux » visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels. 


Plusieurs mesures utiles ont été adoptées grâce au travail du groupe transpartisan.  


Elles concernent la limitation du cumul des aides à l’installation des médecins, l’obligation d’un préavis de six mois avant le départ d’un médecin libéral de son territoire, la suppression, pendant les 12 premiers mois, de la majoration du tarif de consultation pour les patients ayant perdu leur médecin traitant et ne parvenant pas à en retrouver.


Le texte prévoit également, grâce aux apports du groupe transpartisan, des mesures permettant de démocratiser l’accès aux études de médecine avec l’ouverture du Contrat d’Engagement de Service Public (CESP) dès la deuxième année d’études de médecine, la priorisation des besoins de santé des territoires pour déterminer le nombre de places d’étudiants en médecine et l’expérimentation d’une option « Santé » dans les lycées.


Avec Yannick Favennec, député du Nord Mayenne, membre du groupe, nous regrettons néanmoins qu’en dépit du soutien de plus de 230 députés issus de 9 groupes politiques, l’amendement instaurant la régulation de l’installation des médecins ait été rejeté. 


L’absence de cette mesure essentielle, dans le texte final, minore grandement l’ambition d’ensemble de cette loi.


Tout au long de la procédure parlementaire, le groupe de travail transpartisan contre les déserts médicaux a joué son rôle en défendant des mesures concrètes, pour améliorer un texte qui au final manque d’ambition face à la gravité et à l’urgence des inégalités d’accès aux soins dans nos territoires.


D’autres rendez-vous parlementaires viendront : les députés du groupe poursuivront le combat pour que la République garantisse l’égalité de tous face à la Santé. 


C’est le sens de notre combat, et nous ne renoncerons pas.